Que pensez vous des Deux lesbiennes qui se marient à Nancy
le 04/06/2011 à 18:18 Citer ce message
Deux lesbiennes se sont mariées samedi à Nancy. Une union acceptée par les autorités puisque l'une de ces deux femmes est née homme et est toujours considérée comme tel par l'état-civil.
C'est, a priori, une première en France. Deux lesbiennes se sont mariées samedi à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Une union acceptée par les autorités (qui interdit toujours le mariage entre personnes du même sexe) puisque l'une de ces deux femmes est née homme et est toujours considérée comme tel par l'état-civil.
Stéphanie Nicot, né(e) Stéphane, 59 ans, et sa compagne Elise, 27 ans, se sont dit "oui" en matinée lors d'une cérémonie à la mairie de Nancy. Le couple a ensuite rejoint une Marche des fiertés lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT) qui s'est déroulée dans la ville dans l'après-midi. Les deux femmes, en couple depuis quatre ans, ont exprimé leur "émotion" à l'issue de leur union qui se voulait "un moment d'amour et de tendresse avec nos proches", ont-elles expliqué. Un témoin de mariage d'Elise a affirmé que l'adjoint au maire qui a uni les deux jeunes femmes a appelé Stéphanie Nicot sous son ancien prénom masculin.
Centre LGBT
Stéphanie Nicot dit avoir subi une intervention chirurgicale pour devenir une femme mais elle refuse de fournir à la justice les documents attestant de cette opération. De tels documents sont pourtant indispensables à un changement de sexe à l'état-civil, en vertu d'une jurisprudence établie par la Cour de cassation en 1992. "Paradoxalement, en nous discriminant, on nous a fait le plus beau cadeau", a réagi Stéphanie Nicot lors d'une conférence de presse. "C'est une situation un peu folle. C'est un symbole pour tous les millions de gays et lesbiennes qui aimeraient avoir les mêmes droits, pour que la France devienne un vrai pays républicain", a-t-elle ajouté, en observant que "le problème auquel (elle est) confrontée n'est pas résolu". Début avril, la Cour d'appel de Nancy a confirmé son refus du changement d'identité de Stéphanie Nicot, laquelle s'est pourvue en cassation.
Récemment, le maire de Nancy, André Rossinot, ainsi que son deuxième adjoint, Laurent Hénart, respectivement président d'honneur et numéro deux du Parti radical, ont soutenu les revendications d'un collectif LGBT en Lorraine. Celui-ci appelle notamment à ouvrir le mariage, l'adoption et la procréation médicale assistée à tous les couples, ainsi que le droit au changement d'état-civil sur simple demande. La ville de Nancy a annoncé vendredi la mise en place d'un comité de pilotage dont l'objectif sera à terme la création d'un lieu de type "Centre LGBT" pour assurer un meilleur accueil du public et des associations concernées".
C'est, a priori, une première en France. Deux lesbiennes se sont mariées samedi à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Une union acceptée par les autorités (qui interdit toujours le mariage entre personnes du même sexe) puisque l'une de ces deux femmes est née homme et est toujours considérée comme tel par l'état-civil.
Stéphanie Nicot, né(e) Stéphane, 59 ans, et sa compagne Elise, 27 ans, se sont dit "oui" en matinée lors d'une cérémonie à la mairie de Nancy. Le couple a ensuite rejoint une Marche des fiertés lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT) qui s'est déroulée dans la ville dans l'après-midi. Les deux femmes, en couple depuis quatre ans, ont exprimé leur "émotion" à l'issue de leur union qui se voulait "un moment d'amour et de tendresse avec nos proches", ont-elles expliqué. Un témoin de mariage d'Elise a affirmé que l'adjoint au maire qui a uni les deux jeunes femmes a appelé Stéphanie Nicot sous son ancien prénom masculin.
Centre LGBT
Stéphanie Nicot dit avoir subi une intervention chirurgicale pour devenir une femme mais elle refuse de fournir à la justice les documents attestant de cette opération. De tels documents sont pourtant indispensables à un changement de sexe à l'état-civil, en vertu d'une jurisprudence établie par la Cour de cassation en 1992. "Paradoxalement, en nous discriminant, on nous a fait le plus beau cadeau", a réagi Stéphanie Nicot lors d'une conférence de presse. "C'est une situation un peu folle. C'est un symbole pour tous les millions de gays et lesbiennes qui aimeraient avoir les mêmes droits, pour que la France devienne un vrai pays républicain", a-t-elle ajouté, en observant que "le problème auquel (elle est) confrontée n'est pas résolu". Début avril, la Cour d'appel de Nancy a confirmé son refus du changement d'identité de Stéphanie Nicot, laquelle s'est pourvue en cassation.
Récemment, le maire de Nancy, André Rossinot, ainsi que son deuxième adjoint, Laurent Hénart, respectivement président d'honneur et numéro deux du Parti radical, ont soutenu les revendications d'un collectif LGBT en Lorraine. Celui-ci appelle notamment à ouvrir le mariage, l'adoption et la procréation médicale assistée à tous les couples, ainsi que le droit au changement d'état-civil sur simple demande. La ville de Nancy a annoncé vendredi la mise en place d'un comité de pilotage dont l'objectif sera à terme la création d'un lieu de type "Centre LGBT" pour assurer un meilleur accueil du public et des associations concernées".