Que pense vous de l'émission Y'a que la vérité qui compte
le 06/06/2011 à 22:03 Citer ce message
Y'a que la vérité qui compte était une émission télévisée animée par Bataille et Fontaine, diffusée sur TF1 du 10 juin 2002 au 27 novembre 2006.
Concept
Des anonymes invitent des proches sur le plateau pour leur faire une déclaration importante. Le proche invité (mis au courant et pris en main par un messager de l'émission) n'a aucune idée de la raison de son invitation, ni de la personne qui souhaite lui parler, avant d'entrer sur le plateau. À ce moment, les deux proches sont séparés par un rideau et ne peuvent se voir que par l'intermédiaire de deux écrans de télévision. Cela permet à l'invité de connaître la personne qui a souhaité la rencontrer et il ne tient alors qu'à lui de décider s'il veut bien lui parler ou non. Si c'est le cas, le rideau s'ouvre et l'invité peut connaître la raison de sa présence sur le plateau (déclaration d'amour, retrouvailles, etc.).
Critiques
Emmanuelle Anizon, une journaliste de Télérama inventa de toute pièce une fausse histoire qui lui permit d'entrer comme témoin dans l'émission du 31 octobre 2005 avec la complicité d'une amie. « Il y a 17 ans, Emmanuelle a couché avec le petit ami de sa meilleure amie, Patricia. Après coup, elle le lui a avoué, confuse, devant une pizza quatre fromages et ne se sont jamais revues. » : l'histoire intéresse la production qui prépare alors l'enregistrement. Dans son article, qui fait la une de Télérama pour l'occasion, la journaliste détaille avec ironie les préparatifs de l'émission, la journée d'enregistrement ainsi que les jours qui ont suivi la diffusion de l'émission. Elle révèle surtout l'existence d'un contrat avant d'entrer sur le plateau empêchant les candidats de refuser la diffusion des images.
Une femme qui avait participé à l'émission du 3 mai 2004 fut ensuite agressée par son ex-conjoint cinq jours après la diffusion. L'homme fut condamné à cinq ans de prison avec sursis pour agression sexuelle. Bataille et Fontaine n'ont émis aucun commentaire mais ont rappelé que la jeune femme avait donné son accord à la diffusion de l'émission. La victime accuse la production de ne pas lui avoir révélé le vrai principe de l'émission et lui avoir assuré que son ex-petit ami, qu'elle ne souhaitait déjà pas voir, ne serait pas là. Lorsqu'elle comprend que c'est celui-ci qui l'a fait venir, elle refuse d'ouvrir le rideau, quitte le plateau et refuse que la séquence soit diffusée. L'émission est diffusée malgré tout et cinq jours plus tard son ex-conjoint se rend chez elle, et l'agresse sexuellement pour, semble t-il, lui faire payer l'affront en public qu'il a subi. L'avocat de la victime demande alors une condamnation en appel pour engager la responsabilité civile de la société de production Loribel. Sam le personnage énigmatique contre toute attente révèle dans son livre intitulé la vérité est au bout du couloir la suite de cette affaire sordide. Les deux animateurs producteurs ne reconnaîtront pas leurs torts dans cette affaire mais seront quand même reconnus coupables par la justice et devront verser une indemnité très faible à celle-ci. L'émission a fait d'autres victimes à en croire le livre.
Concept
Des anonymes invitent des proches sur le plateau pour leur faire une déclaration importante. Le proche invité (mis au courant et pris en main par un messager de l'émission) n'a aucune idée de la raison de son invitation, ni de la personne qui souhaite lui parler, avant d'entrer sur le plateau. À ce moment, les deux proches sont séparés par un rideau et ne peuvent se voir que par l'intermédiaire de deux écrans de télévision. Cela permet à l'invité de connaître la personne qui a souhaité la rencontrer et il ne tient alors qu'à lui de décider s'il veut bien lui parler ou non. Si c'est le cas, le rideau s'ouvre et l'invité peut connaître la raison de sa présence sur le plateau (déclaration d'amour, retrouvailles, etc.).
Critiques
Emmanuelle Anizon, une journaliste de Télérama inventa de toute pièce une fausse histoire qui lui permit d'entrer comme témoin dans l'émission du 31 octobre 2005 avec la complicité d'une amie. « Il y a 17 ans, Emmanuelle a couché avec le petit ami de sa meilleure amie, Patricia. Après coup, elle le lui a avoué, confuse, devant une pizza quatre fromages et ne se sont jamais revues. » : l'histoire intéresse la production qui prépare alors l'enregistrement. Dans son article, qui fait la une de Télérama pour l'occasion, la journaliste détaille avec ironie les préparatifs de l'émission, la journée d'enregistrement ainsi que les jours qui ont suivi la diffusion de l'émission. Elle révèle surtout l'existence d'un contrat avant d'entrer sur le plateau empêchant les candidats de refuser la diffusion des images.
Une femme qui avait participé à l'émission du 3 mai 2004 fut ensuite agressée par son ex-conjoint cinq jours après la diffusion. L'homme fut condamné à cinq ans de prison avec sursis pour agression sexuelle. Bataille et Fontaine n'ont émis aucun commentaire mais ont rappelé que la jeune femme avait donné son accord à la diffusion de l'émission. La victime accuse la production de ne pas lui avoir révélé le vrai principe de l'émission et lui avoir assuré que son ex-petit ami, qu'elle ne souhaitait déjà pas voir, ne serait pas là. Lorsqu'elle comprend que c'est celui-ci qui l'a fait venir, elle refuse d'ouvrir le rideau, quitte le plateau et refuse que la séquence soit diffusée. L'émission est diffusée malgré tout et cinq jours plus tard son ex-conjoint se rend chez elle, et l'agresse sexuellement pour, semble t-il, lui faire payer l'affront en public qu'il a subi. L'avocat de la victime demande alors une condamnation en appel pour engager la responsabilité civile de la société de production Loribel. Sam le personnage énigmatique contre toute attente révèle dans son livre intitulé la vérité est au bout du couloir la suite de cette affaire sordide. Les deux animateurs producteurs ne reconnaîtront pas leurs torts dans cette affaire mais seront quand même reconnus coupables par la justice et devront verser une indemnité très faible à celle-ci. L'émission a fait d'autres victimes à en croire le livre.