Que pensez vous du tueur Patrick Henry
le 30/04/2011 à 19:15 Citer ce message
Enlèvement de Philippe Bertrand[modifier]Le 30 janvier 1976, vers 12h30, à Troyes, Patrick Henry enlève Philippe Bertrand, âgé de huit ans, à la sortie de son école. Une heure plus tard, il appelle les parents de l'enfant à partir d’une cabine téléphonique située à Bréviandes, dans la banlieue sud de Troyes, et leur demande une rançon d'un million de francs.
Il n'est plus possible de savoir quand Patrick Henry a tué Philippe Bertrand[Pourquoi ?]. Il a affirmé durant le procès qu'il l'a étranglé en constatant que son plan ne se déroulait pas comme il l'avait prévu. Pourtant l'enquête semble montrer qu'il l'a étranglé avec un foulard dès son enlèvement. Il fera croire ensuite pendant plusieurs jours à la famille de l'enfant qu'il est toujours en vie. Pendant ce temps là, il est parti au ski avec des amis, alors que le corps de Philippe Bertrand était caché dans son appartement. Il cherchera à plusieurs reprises à se faire verser la rançon.
La police s'intéresse très tôt à lui[Quand ?]. Il sera mis en garde à vue durant 47 heures, mais il n'avouera rien. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir tenté de lui arracher des aveux… La police l'a en effet emmené en forêt et un simulacre d'exécution a été organisé[réf. souhaitée]. Le Commissaire a tiré dans sa direction, sans que Patrick Henry ne lâche rien. Faute de preuves, la police le relâchera. Il passera ensuite devant les caméras de télévision pour dire à qui veut l'entendre qu'il est innocent et que le vrai criminel mérite la peine de mort pour s'en être pris à un enfant.
Le 17 février 1976, la police l'arrête à l’hôtel-restaurant « La mangeoire » où il réside à Montieramey, il désignera lui-même son lit en disant que le corps de Philippe Bertrand est dessous. Lors de l'ouverture du journal télévisé de TF1 du lendemain, le journaliste Roger Gicquel déclare que « la France a peur ». Bien souvent sortie de son contexte, cette phrase avait en fait pour but d'introduire un argumentaire contre la vengeance et la justice expéditive [1]. Son père effondré par la nouvelle, réclama lui-même durant une interview télévisée, la peine de mort pour son fils.
Procès[modifier]Le procès de Patrick Henry est certainement l'un des plus célèbres de l'histoire judiciaire française. Un soulèvement de haine à son encontre se crée, amplifié par son comportement devant les caméras de télévision après sa première garde à vue. La plupart des éditorialistes et des hommes politiques réclament la peine de mort pour son crime.
Comme aucun avocat n'accepte de le défendre, Robert Bocquillon, bâtonnier de l'ordre des avocats de Troyes, doit assumer cette tâche. Il demande l'aide de Robert Badinter, qui est depuis quelque temps un des principaux abolitionnistes de la peine de mort en France.
Le procès s'ouvre en janvier 1977, Robert Bocquillon se charge de défendre du mieux qu'il peut Patrick Henry. Robert Badinter se charge de faire le procès de la peine de mort. Après une plaidoirie qui fit pleurer certains jurés, et à la stupeur générale, Patrick Henry est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Il échappe ainsi à la guillotine (il fallait 8 voix sur 12 pour prononcer la mort, 7 membres seulement ont voté la mort)[2]. Après le procès, au moins trois jurés ont affirmé avoir voté contre la mort par conviction catholique, comme l'avait suggéré auparavant l'évêque de Troyes[3]. Lors du procès, les parents de Philippe Bertrand ont également fait savoir qu'ils « ne réclamaient pas le prix du sang »[4].
Après son procès, deux condamnés à mort ont été exécutés : Jérôme Carrein et Hamida Djandoubi.
le 20/05/2011 à 01:21 Citer ce message
Mais même aujourd'hui pr tout tueur et violeurs d'enfants : ils ne méritent qu'une chose afin de non récidive : la peine de mort (depuis Patrick Henry est repassé par la case prison pour d'autres méfaits, car la perpétuité française n'en est pas une )