Que pensez vous de l'affaire Florence Rey
le 19/05/2011 à 09:54 Citer ce message
Le 4 octobre 1994 à Paris, Florence Rey alors âgée de 19 ans était impliquée avec son compagnon Audry Maupin – « deux étudiants en rupture de ban » commentera complaisamment la presse – dans une fusillade au cours de laquelle trois policiers et un chauffeur de taxi furent tués. Florence Rey, reconnue coauteur du meurtre d’un des policiers et complice de ceux des trois autres victimes, a été condamnée en 1998 à 20 ans de réclusion criminelle.
L’ex-« étudiante », aujourd’hui âgée de 34 ans, a été libérée le 3 mai dernier après avoir accompli un peu plus de la moitié de sa peine. « Elle n’est pas en libération conditionnelle mais a eu ses réductions de peine normales. Pour nous, c’est une sortie dite de ’’fin de peine’’ », précise la direction du centre pénitentiaire pour femmes de Rennes.
Lors du procès, l’avocat général avait requis trente ans de réclusion criminelle, réduite à vingt ans par les jurés sans doute sensibles au charme de la jeune accusée, à son manque de « dangerosité sociale » souligné par les psychiatres et au fait que le mobile du massacre ait semble-t-il été le manque d’argent du couple, la piste de leur implication dans les milieux « autonomes » n’ayant guère été explorée.
Michel Lajoye, lui, n’a pas profité de cette clémence : arrêté le 10 décembre 1987 pour l’explosion d’un gros pétard dans un café arabe du Petit-Quevilly (Seine-Maritime) – explosion qui ne fit ni mort ni blessé, et dont les dégâts matériels, trop minimes, n’ont pu être pris en compte par l’assurance – le militant « nationaliste », vraisemblablement manipulé par des services gouvernementaux, écopait de la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 18 ans. A l’issue de cette peine de sûreté, une pétition sollicitant sa grâce au président de la République française a été rejetée à la demande expresse de la Licra. Fin 2007, le tribunal d’application des peines de Troyes décidait la mise en liberté de Michel Lajoye, assortie de diverses mesures restrictives qui s’appliqueront jusqu’en 2015.
D’un côté : zéro mort et zéro blessé mais vingt ans de prison. De l’autre : quatre morts et seulement quinze ans de réclusion. Ça fait cher le bris de verre, et vraiment pas cher du tout la vie humaine. Selon que vous serez bien vu des puissants ou pas, les jugements de cour…
L’ex-« étudiante », aujourd’hui âgée de 34 ans, a été libérée le 3 mai dernier après avoir accompli un peu plus de la moitié de sa peine. « Elle n’est pas en libération conditionnelle mais a eu ses réductions de peine normales. Pour nous, c’est une sortie dite de ’’fin de peine’’ », précise la direction du centre pénitentiaire pour femmes de Rennes.
Lors du procès, l’avocat général avait requis trente ans de réclusion criminelle, réduite à vingt ans par les jurés sans doute sensibles au charme de la jeune accusée, à son manque de « dangerosité sociale » souligné par les psychiatres et au fait que le mobile du massacre ait semble-t-il été le manque d’argent du couple, la piste de leur implication dans les milieux « autonomes » n’ayant guère été explorée.
Michel Lajoye, lui, n’a pas profité de cette clémence : arrêté le 10 décembre 1987 pour l’explosion d’un gros pétard dans un café arabe du Petit-Quevilly (Seine-Maritime) – explosion qui ne fit ni mort ni blessé, et dont les dégâts matériels, trop minimes, n’ont pu être pris en compte par l’assurance – le militant « nationaliste », vraisemblablement manipulé par des services gouvernementaux, écopait de la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 18 ans. A l’issue de cette peine de sûreté, une pétition sollicitant sa grâce au président de la République française a été rejetée à la demande expresse de la Licra. Fin 2007, le tribunal d’application des peines de Troyes décidait la mise en liberté de Michel Lajoye, assortie de diverses mesures restrictives qui s’appliqueront jusqu’en 2015.
D’un côté : zéro mort et zéro blessé mais vingt ans de prison. De l’autre : quatre morts et seulement quinze ans de réclusion. Ça fait cher le bris de verre, et vraiment pas cher du tout la vie humaine. Selon que vous serez bien vu des puissants ou pas, les jugements de cour…