Que pensez vous du déni de grossesse
le 01/07/2011 à 00:31 Citer ce message
Le déni de grossesse se définit comme le fait pour une femme enceinte de ne pas avoir conscience de l’être[1]. Faute de cette conscience, le ventre ne grossit pas et la grossesse passe généralement inaperçue de l'entourage. La femme ne prête pas attention aux mouvements du bébé. L’aménorrhée caractéristique de la grossesse peut même faire défaut.
L’enfant, qui pèse presque toujours un poids classique à la naissance, se loge en fait en position debout, dans un utérus resté à la verticale, près de la colonne vertébrale[2]. Au moment de l’annonce du déni par le médecin et la prise de conscience par la femme qu’elle est bien enceinte, son corps peut alors se transformer en un temps record[3]
Les études sur le sujet font état d'un cas pour 300 à 600 grossesses[4].
Le déni de grossesse est partiel lorsque la grossesse est découverte à partir du 5e mois de grossesse et le déni de grossesse est total lorsqu'il est constaté à terme.
Loin d'être issues de milieux défavorisés, d'être déficientes intellectuellement ou de présenter des troubles psychiatriques, les femmes concernées sont d'une "normalité" désarmante, ce qui rend le phénomène encore plus troublant[2].
Les causes en sont multiples[5]. Toutes les couches sociales sont concernées. Les mères concernées peuvent avoir déjà eu des enfants.
Aucune statistique n'existe pour les conséquences médicales sur le bébé, mais on considère que celles-ci dépendent de la durée du déni[5]. Quand le déni dure jusqu'au terme de la grossesse, l'accouchement est un choc psychologique très important pour la mère qui n'a pas pu se préparer psychologiquement à l'accueil de l'enfant et n’a pas recours à son entourage. Le travail est souvent très rapide et perçu comme un besoin d’aller à la selle : ces bébés naissent souvent dans les toilettes. La mort du bébé peut survenir de manière accidentelle, par manque de soins, suite à un traumatisme crânien ou suite à une intervention de la mère. Cette confrontation brutale avec la réalité peut occasionner une vraie peur panique qui peut conduire à des pulsions infanticides : le néonaticide concernerait moins de 10% des dénis de grossesse. Dans certains cas, la mère croit son enfant mort-né et s’en débarrasse alors qu’il est encore vivant. La mère se met, de son côté, fortement en danger avec les risques d’hémorragies consécutifs à l’accouchement.
L’enfant, qui pèse presque toujours un poids classique à la naissance, se loge en fait en position debout, dans un utérus resté à la verticale, près de la colonne vertébrale[2]. Au moment de l’annonce du déni par le médecin et la prise de conscience par la femme qu’elle est bien enceinte, son corps peut alors se transformer en un temps record[3]
Les études sur le sujet font état d'un cas pour 300 à 600 grossesses[4].
Le déni de grossesse est partiel lorsque la grossesse est découverte à partir du 5e mois de grossesse et le déni de grossesse est total lorsqu'il est constaté à terme.
Loin d'être issues de milieux défavorisés, d'être déficientes intellectuellement ou de présenter des troubles psychiatriques, les femmes concernées sont d'une "normalité" désarmante, ce qui rend le phénomène encore plus troublant[2].
Les causes en sont multiples[5]. Toutes les couches sociales sont concernées. Les mères concernées peuvent avoir déjà eu des enfants.
Aucune statistique n'existe pour les conséquences médicales sur le bébé, mais on considère que celles-ci dépendent de la durée du déni[5]. Quand le déni dure jusqu'au terme de la grossesse, l'accouchement est un choc psychologique très important pour la mère qui n'a pas pu se préparer psychologiquement à l'accueil de l'enfant et n’a pas recours à son entourage. Le travail est souvent très rapide et perçu comme un besoin d’aller à la selle : ces bébés naissent souvent dans les toilettes. La mort du bébé peut survenir de manière accidentelle, par manque de soins, suite à un traumatisme crânien ou suite à une intervention de la mère. Cette confrontation brutale avec la réalité peut occasionner une vraie peur panique qui peut conduire à des pulsions infanticides : le néonaticide concernerait moins de 10% des dénis de grossesse. Dans certains cas, la mère croit son enfant mort-né et s’en débarrasse alors qu’il est encore vivant. La mère se met, de son côté, fortement en danger avec les risques d’hémorragies consécutifs à l’accouchement.