La crise de l'euro

La crise de l'euro

Le risque de propagation de la crise de la dette à l'Espagne et l'Italie a affolé les marchés ce mercredi. Pour tenter d'apaiser la situation, la Commission européenne enjoint les pays de la zone à mettre en place rapidement les mesures décidées lors du sommet extraordinaire de juillet.
"Envoyer un signal sans ambiguité montrant que la zone euro va résoudre le problème de la dette souveraine" : telles sont les instructions adressées aux pays de la zone euro ce mercredi par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Objectif : rassurer les marchés, fébriles malgré l'accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine. A la clôture, le CAC 40 a ainsi accusé une baisse 2,08% à 3.449,45 points. Même son de cloche à Londres, qui a chuté de 2,25%, Francfort de 2,43%, Milan de 1,5% et Madrid de 0,9%. Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 a perdu 1,89%, l'ET 1,57% et l'EuroFirst 300 1,99%. Les bourses européennes, semblent en fait redouter une contagion aux pays les plus fragiles de la zone euro. Comme José Manuel Barroso, le gouvernement allemand a lui aussi tenté d'éteindre l'incendie, en affirmant qu'il n'y avait "aucune raison de s'énerver." L'Espagne et l'Italie dans le collimateur des marchés Dans le collimateur des places boursières : l'Italie et l'Espagne. José Manuel Barroso a qualifié de "grande source d'inquiétude" l'envolée des rendements de la dette italienne et espagnole, qui restaient proches mercredi de leurs plus hauts niveaux depuis 14 ans. Il a cependant estimé que cette poussée de fièvre ne reflétait pas le véritable état de l'Italie et de l'Espagne, troisième et quatrième économies de la zone euro. La Commission a insisté sur le fait qu'aucun plan d'aide n'est prévu pour ces deux pays. En revanche, José Manuel Barroso a rappelé l'importance de mettre en œuvre "sans délai" les mesures prévues par le sommet extraordinaire du 21 juillet. Parmi elles : l'élargissement des moyens d'action du Fonds européen de stabilité financière. Objectif : rassurer Les chefs de gouvernement ont, eux aussi, tout fait pour montrer leur volonté de maîtriser la situation. L'Espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a retardé ses vacances et convoqué une réunion de crise avec la ministre de l'Economie Elena Salgado, avant d'appeler en renfort les principaux dirigeants européens. Il s'est entretenu avec le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy. Tous deux sont convenus que l'accord de sauvetage de la Grèce devait être appliqué "au plus tôt." Côté italien, le discours se veut également rassurant. L'Italie inquiète toujours les investisseurs en raison de son énorme dette (environ 1.900 milliards d'euros soit 120% de son PIB), d'une croissance atone et de l'incertitude pesant sur l'avenir du gouvernement. Devant la Chambre des députés, Silvio Berlusconi a assuré que le pays a "des fondamentaux économiques solides" et que les banques "ont de la liquidité et sont solvables." Lors d'un discours d'une demi-heure, le Premier ministre s'est engagé à mettre en œuvre de nouvelles réformes portant sur les services publics, la fiscalité et l'accélération de la croissance.

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