Wanted Mouammar Kadhafi mort ou vif 1,7 million

Wanted Mouammar Kadhafi  mort ou vif 1,7 million

La rébellion a annoncé, mercredi, une récompense de 1,7 million de dollars pour ceux qui leur apporteraient la tête de Kadhafi, "mort ou vif". Le "Guide" restait toujous introuvable au lendemain de la prise de son QG par les insurgés.
"Le régime de Kadhafi est fini à 95%". La bataille semblait déjà gagnée pour les rebelles, mercredi après-midi. Interrogé sur Al Djazira, le colonel Abdallah Abou Afra, porte-parole des insurgés, a affirmé que "95% de la Libye est sous le contrôle des rebelles". "Celui qui gouverne la Libye est celui qui contrôle (le complexe fortifié de) Baba Al Aziziah, c'est la réalité des faits. Pour nous, Kadhafi est fini", a-t-il ajouté. Les insurgés ont porté un coup sévère au régime en place en prenant le contrôle du quartier général du général Kadhafi à Tripoli mardi soir. Le "guide" libyen tentait de relativiser cette prise stratégique en soutenant dans la soirée s'être retiré "pour des raisons tactiques" dans un message sonore diffusé par la chaîne de télévision al-Orouba et repris par le site internet d'Al-Libiya, la chaîne de son fils Seif al-Islam, qui a cessé d'émettre. Toujours introuvable mercredi soir, Mouammar Kadhafi a même affirmé, lors d'un message diffusé sur la télévision syrienne, s'être "promené incognito" dans les rues de Tripoli, "sans que les gens [le] voient", avant d'appeler "les habitants de Tripoli, les tribus, les jeunes, les vieux à sortir dans les rues" et "nettoyer (la ville) des rats", dans une référence aux rebelles. Pour mettre fin rapidement à ce jeu du chat et de la souris, ces derniers ont annoncé une récompense de près de 1,7 million de dollars pour celui qui capturera Mouammar Kadhafi. Mort ou vif. Cette somme est proposée par les des hommes d'affaires libyens et le Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion. "Le régime de Kadhafi ne sera pas fini tant qu'il ne sera pas capturé vivant ou mort", a expliqué Moustapha Abdeljali, président du CNT, en précisant que "les hommes du cercle rapproché (de Mouammar Kadhafi) qui le tueront ou le captureront auront l'amnistie garantie par le peuple". Une annonce qui va plus loin que les premières mesures annoncées mercredi matin (voir encadré). Des combats dans Tripoli Les combats ont coûté cher en vies humaines, d'après le numéro un du CNT, Moustapha Abdeljalil. Uniquement à Tripoli, l'offensive rebelle a fait en trois jours plus de 400 morts et 2.000 blessés. Près de 600 soldats partisans de Kadhafi ont été capturés. Mercredi matin, des patrouilles de rebelles ratissaient encore la capitale à la recherche d'éventuels combattants embusqués. Des accrochages se poursuivaient par intermittence autour de quartiers encore contrôlés par les pro-Kadhafi. Les rebelles faisaient état de bombardements des forces fidèles de Mouammar Kadhafi dans les quartiers du centre-ville pris la veille par les insurgés. Les deux priorités immédiates des rebelles étaient de sécuriser la route menant à l'aéroport et de prendre le contrôle du quartier loyaliste d'Abou Slim. Loin d'être pacifiées, les rues de Tripoli sont fermées aux journalistes accrédités par le régime. Tous sont confinés dans un hôtel proche du QG de Kadhafi. Plusieurs fronts à l'ouest et à l'est Dans le reste du pays, plusieurs fronts subsistent. A l'est, les rebelles libyens ont resserré mardi leur étau sur Syrte, région d'origine et bastion du colonel Kadhafi, où des négociations ont été entamées avec les tribus locales pour obtenir une reddition pacifique de la ville. Par l'ouest, des rebelles venus de l'enclave de Misrata ont annoncé se trouver à une centaine de kilomètres de Syrte. Par l'est, les rebelles qui avaient pris Brega ont fait un bond de 80 km et se sont emparés du port pétrolier de Ras Lanouf, à 130 kilomètres à l'est. Les pro-Kadhafi ont tiré mardi soir plusieurs missiles Scuds depuis les environs de Syrte en direction de Misrata, où de puissantes explosions ont été entendues, selon les rebelles de cette ville. 1,7 million de dollars pour la tête de Kadhafi Mais pour les insurgés, la bataille est quasiment gagnée. "Le régime de Kadhafi est fini à 95%", a affirmé le colonel Abdallah Abou Afra, porte-parole des rebelles."95% de la Libye est sous le contrôle des rebelles", a-t-il déclaré sur Al Djazira. "Celui qui gouverne la Libye est celui qui contrôle (le complexe fortifié de) Baba Al Aziziah, c'est la réalité des faits. Pour nous, Kadhafi est fini", a-t-il ajouté. Les rebelles ont également annoncé une récompense de près de 1,7 million de dollars pour celui qui capturera Mouammar Kadhafi. Mort ou vif. Cette somme est proposée par les des hommes d'affaires libyens et le Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion. "Le régime de Kadhafi ne sera pas fini tant qu'il ne sera pas capturé vivant ou mort", a expliqué Moustapha Abdeljali, président du CNT, en précisant que "les hommes du cercle rapproché (de Mouammar Kadhafi) qui le tueront ou le captureront auront l'amnistie garantie par le peuple". Une annonce qui va plus loin que les premières mesures annoncées mercredi matin.

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