Une femme séquestrée et violentée pendant plus d'une semaine à Bourges
- Par Le Guide De La Critique
- Le 16/08/2011
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- Dans Actualités et événements
Une femme de 35 ans a été séquestrée pendant une dizaine de jours dans un pavillon près de Bourges par sept proches en raison d'une rivalité amoureuse. Elle a été frappée, brûlée à la cigarette et violée.
Sept personnes, des hommes et des femmes âgés de 14 à 33 ans, ont été mises en examen samedi à Bourges dans une affaire de séquestration accompagnée d'actes de tortures et de barbarie sur une femme de 35 ans, a annoncé lundi le parquet. La femme a été séquestrée et violentée durant une dizaine de jours entre fin juillet et début août, dans une maison de Saint-Doulchard, près de Bourges, par son ami et des connaissances, selon les enquêteurs.
La jeune femme, issue comme ses tortionnaires présumés d'un milieu très défavorisé, a notamment été violée par deux hommes et s'est vue infliger des brûlures de cigarettes et plusieurs tatouages "insultants", a indiqué lors d'une conférence de presse le procureur de Bourges mardi à la mi-journée. La femme a été à plusieurs reprises ligotée ou entravée et maintenue dans une pièce aux volets fermés.
La victime "assez diminuée intellectuellement"
Certains ont été mis en examen pour violences volontaires aggravées, d'autres pour séquestration avec actes de torture et de barbarie, et deux hommes pour viol, a ajouté le magistrat, sans plus de précisions. Cinq d'entre eux ont été placés en détention provisoire et deux mineurs en centre éducatif fermé. Ils reconnaissent une partie des faits - qu'ils ont eux-mêmes filmés - mais nient la séquestration.
La police a mis fin au calvaire de la victime, "assez diminuée intellectuellement", jeudi dernier. La jeune femme a été hospitalisée "dans un état relativement dégradé avec des traces physiques extrêmement visibles", a précisé le procureur. Elle s'est vu prescrire trois mois d'incapacité totale de travail. Dans un premier temps, la victime s'est refusée à incriminer ses tortionnaires présumés, ce qui a compliqué l'enquête, selon le procureur. Une banale rivalité amoureuse semble être à l'origine de ce calvaire.
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