Marie-Claire Estevin la femme du boulanger devenue la voyante des stars
- Par Le Guide De La Critique
- Le 29/12/2011
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- Dans Actualités et événements
En vendant le pain, elle parle aux clientes de ce qu'elle voit, tire les cartes sur le comptoir. Une radio locale l'invite à faire des émissions en direct, puis c'est le tour de Radio France Toulouse.
Surnommée "la voyante des stars", Marie-Claire Estevin s'affiche auprès de Gérard Depardieu sur son site internet et croit en sa "voix intérieure", dont cette femme de boulanger assure qu'elle lui a permis de prévoir des attentats.
A la veille de 2012, elle annonce un avenir sombre pour la planète, mais "pas la fin du monde": guerres, attentats, poursuite de la crise économique, "faillite de certaines banques et risque d'accident nucléaire" en France, intervention militaire étrangère en Iran...
La voyance, "c'est une passion", s'exclame Marie-Claire dans son bureau du Vernet (Haute-Garonne), où ne trône aucune boule de cristal. Une simple date de naissance, les lignes d'une main lui suffisent, dit-elle, pour commencer à dérouler une vie.
La cinquantaine, le regard direct, un accent du Sud-Ouest prononcé, Marie-Claire Estevin revendique ses dons supposés et s'émerveille toujours de sa destinée qui l'a conduite, immigrée d'Italie à l'âge de trois ans en Ariège, à côtoyer et conseiller des vedettes du show-biz.
Elle affirme percevoir des images, entendre les défunts, soulager les patients, elle pratique la télépathie, l'hypnose... et reçoit une clientèle "du monde entier".
Dès sa petite enfance à Pamiers, la jeune Chiara Maria Antonelli "voyait". "Mais quand on est voyant petit, on ne le sait pas, et les autres vous demandent +comment tu sais ça ?+", raconte-t-elle. "Alors je maîtrisais mes ressentis pour ne pas faire peur, je me renfermais sur moi-même".
A 14 ans, elle quitte l'école pour devenir apprentie coiffeuse. Déjà, elle ne peut s'empêcher d'exprimer ses prémonitions à ses proches. Puis elle rencontre son futur mari, un boulanger.
En vendant le pain, elle parle aux clientes de ce qu'elle voit, tire les cartes sur le comptoir. Une radio locale l'invite à faire des émissions en direct, puis c'est le tour de Radio France Toulouse.
Son succès la pousse à ouvrir un cabinet dans la banlieue toulousaine, malgré ses réticences à devenir "une cartomancienne professionnelle", une "diseuse de bonne aventure".
Puis un contact l'emmène à Paris participer à une émission de télévision, et de fil en aiguille, dans les années 1990, la "pimpante boulangère, voyante du Sud-Ouest" dont le père était bûcheron, se retrouve la coqueluche de personnalités.
Gérard Depardieu, Sophie Davant, Jean Roucas, Maïté... des célébrités qu'elle aborde avec une spontanéité désarmante. "Je vois la personne assise devant moi, pas la star. Je vois l'être comme il est", explique-t-elle. Son autobiographie, "Si je mens, je vais en enfer", est préfacée par Depardieu, qui veut "communiquer avec son énergie".
"Il y a quelqu'un qui m'aide là-haut", mais "je suis cartésienne. Je suis comme saint Thomas. Je crois ce que je vois. Je vois ce qui doit arriver".
Elle assure pouvoir prévenir d'un accident à venir, d'une séparation, d'un décès... et prétend avoir vu à l'avance des catastrophes comme l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo (1995), ceux du 11-Septembre, le tsunami de 2004 en Asie...
"On est prédestiné, on a un chemin de vie". Mais, nuance-t-elle, on garde tout de même son libre-arbitre et une consultation de voyance "doit éclairer une personne sur ses actes" pour qu'elle puisse "infléchir le cours de sa destinée".
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