Le procès de Virginie Labrosse une mère infanticide
- Par Le Guide De La Critique
- Le 29/11/2011
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- Dans Actualités et événements
Comme Véronique Courjault, Virginie Labrosse a dissimulé les cadavres congelés de ses trois nourrissons pendant des années
virginie Labrosse ne voulait pas de ses enfants et ne voulait pas les abandonner. Alors elle a conservé leurs corps sans vie pendant des années. Et s’est enfermée dans le secret, jusqu’à ce 22 août 2007. Ce jour là, Philippe son concubin a découvert au fond d’une malle, les cadavres en décomposition de deux nourrissons, emballés dans des sacs en plastique. Le plombier d’une quarantaine d’années, prévient immédiatement la police. De retour dans le pavillon familial, Virginie Labrosse indique alors aux enquêteurs la cachette d’un troisième cadavre, dans une autre caisse. Elle avoue et se dit soulagée. Aujourd’hui s’ouvre son procès.
Virginie Labrosse est jugée depuis ce lundi devant la cour d'assises de Savoie à Chambéry pour «privation de soins suivie de mort» sur son premier enfant, «tentative de meurtre» pour le second et le «meurtre» du troisième. L’affaire n’est évidemment pas sans rappeler de Véronique Courjault. Le procès devra notamment déterminer l’importance du déni de grossesse, décelé par un psychiatre chez cette employée municipale de 39 ans. Virginie Labrosse est la seule inculpée pour la mort des trois nourrissons, son concubin, père des deux premiers enfants, et son amant, père du troisième, ayant rapidement été mis hors de cause.
«Ces nouveau-nés continuaientà faire partie d'elle-même»
Les deux hommes ne semblent jamais avoir remarqué les grossesses de Virginie Labrosse. Ni même l’entourage de la mère infanticide. Celle-ci a ainsi affirmé aux enquêteurs «que le stress généré par sa grossesse lui faisait perdre 10 à 15 kilos», avait expliqué en 2007 le procureur Henry-Michel Perret. Les bébés, nés entre 2001 et 2006, étaient tous les trois issus de grossesses non désirées, avait-elle également assuré. Lors de sa garde à vue, Virginie Labrosse a affirmé avoir placé les nouveau-nés avec leur placenta dans les sacs plastiques, immédiatement après l'accouchement. Pourtant, Virginie Labrosse n’a jamais voulu abandonner ses enfants. «Ces nouveau-nés continuaient à faire partie d'elle-même», avait souligné le procureur.
Alors pendant six années, Virginie Labrosse aura dû jongler pour cacher son terrible secret. «La spécificité de cette affaire est qu'entre 2001 et 2007, elle a dû gérer la congélation et la décongélation de ces corps», avait expliqué Henry-Michel Perret. Lorsqu’elle s’absentait du domicile familial, laissant seul son compagnon, la mère déplaçait les corps pour ne pas que celui-ci tombe dessus. «Elle les ressortait du congélateur, les plaçait dans un sac isotherme pour les cacher dans un cellier ou quelque part dans la cuisine. Elle les replaçait ensuite dans le congélateur en les entourant dans un sac plastique», a-t-il souligné. Après avoir tout avoué aux enquêteurs, elle s'était dite «soulagée» de livrer «un secret qu'elle ne pouvait plus porter». A présent elle va devoir en répondre devant un tribunal
irginie Labrosse ne voulait pas de ses enfants et ne voulait pas les abandonner. Alors elle a conservé leurs corps sans vie pendant des années. Et s’est enfermée dans le secret, jusqu’à ce 22 août 2007. Ce jour là, Philippe son concubin a découvert au fond d’une malle, les cadavres en décomposition de deux nourrissons, emballés dans des sacs en plastique. Le plombier d’une quarantaine d’années, prévient immédiatement la police. De retour dans le pavillon familial, Virginie Labrosse indique alors aux enquêteurs la cachette d’un troisième cadavre, dans une autre caisse. Elle avoue et se dit soulagée. Aujourd’hui s’ouvre son procès.
Virginie Labrosse est jugée depuis ce lundi devant la cour d'assises de Savoie à Chambéry pour «privation de soins suivie de mort» sur son premier enfant, «tentative de meurtre» pour le second et le «meurtre» du troisième. L’affaire n’est évidemment pas sans rappeler de Véronique Courjault. Le procès devra notamment déterminer l’importance du déni de grossesse, décelé par un psychiatre chez cette employée municipale de 39 ans. Virginie Labrosse est la seule inculpée pour la mort des trois nourrissons, son concubin, père des deux premiers enfants, et son amant, père du troisième, ayant rapidement été mis hors de cause.
«Ces nouveau-nés continuaientà faire partie d'elle-même»
Les deux hommes ne semblent jamais avoir remarqué les grossesses de Virginie Labrosse. Ni même l’entourage de la mère infanticide. Celle-ci a ainsi affirmé aux enquêteurs «que le stress généré par sa grossesse lui faisait perdre 10 à 15 kilos», avait expliqué en 2007 le procureur Henry-Michel Perret. Les bébés, nés entre 2001 et 2006, étaient tous les trois issus de grossesses non désirées, avait-elle également assuré. Lors de sa garde à vue, Virginie Labrosse a affirmé avoir placé les nouveau-nés avec leur placenta dans les sacs plastiques, immédiatement après l'accouchement. Pourtant, Virginie Labrosse n’a jamais voulu abandonner ses enfants. «Ces nouveau-nés continuaient à faire partie d'elle-même», avait souligné le procureur.
Alors pendant six années, Virginie Labrosse aura dû jongler pour cacher son terrible secret. «La spécificité de cette affaire est qu'entre 2001 et 2007, elle a dû gérer la congélation et la décongélation de ces corps», avait expliqué Henry-Michel Perret. Lorsqu’elle s’absentait du domicile familial, laissant seul son compagnon, la mère déplaçait les corps pour ne pas que celui-ci tombe dessus. «Elle les ressortait du congélateur, les plaçait dans un sac isotherme pour les cacher dans un cellier ou quelque part dans la cuisine. Elle les replaçait ensuite dans le congélateur en les entourant dans un sac plastique», a-t-il souligné. Après avoir tout avoué aux enquêteurs, elle s'était dite «soulagée» de livrer «un secret qu'elle ne pouvait plus porter». A présent elle va devoir en répondre devant un tribunal
irginie Labrosse ne voulait pas de ses enfants et ne voulait pas les abandonner. Alors elle a conservé leurs corps sans vie pendant des années. Et s’est enfermée dans le secret, jusqu’à ce 22 août 2007. Ce jour là, Philippe son concubin a découvert au fond d’une malle, les cadavres en décomposition de deux nourrissons, emballés dans des sacs en plastique. Le plombier d’une quarantaine d’années, prévient immédiatement la police. De retour dans le pavillon familial, Virginie Labrosse indique alors aux enquêteurs la cachette d’un troisième cadavre, dans une autre caisse. Elle avoue et se dit soulagée. Aujourd’hui s’ouvre son procès.
Virginie Labrosse est jugée depuis ce lundi devant la cour d'assises de Savoie à Chambéry pour «privation de soins suivie de mort» sur son premier enfant, «tentative de meurtre» pour le second et le «meurtre» du troisième. L’affaire n’est évidemment pas sans rappeler de Véronique Courjault. Le procès devra notamment déterminer l’importance du déni de grossesse, décelé par un psychiatre chez cette employée municipale de 39 ans. Virginie Labrosse est la seule inculpée pour la mort des trois nourrissons, son concubin, père des deux premiers enfants, et son amant, père du troisième, ayant rapidement été mis hors de cause.
«Ces nouveau-nés continuaientà faire partie d'elle-même»
Les deux hommes ne semblent jamais avoir remarqué les grossesses de Virginie Labrosse. Ni même l’entourage de la mère infanticide. Celle-ci a ainsi affirmé aux enquêteurs «que le stress généré par sa grossesse lui faisait perdre 10 à 15 kilos», avait expliqué en 2007 le procureur Henry-Michel Perret. Les bébés, nés entre 2001 et 2006, étaient tous les trois issus de grossesses non désirées, avait-elle également assuré. Lors de sa garde à vue, Virginie Labrosse a affirmé avoir placé les nouveau-nés avec leur placenta dans les sacs plastiques, immédiatement après l'accouchement. Pourtant, Virginie Labrosse n’a jamais voulu abandonner ses enfants. «Ces nouveau-nés continuaient à faire partie d'elle-même», avait souligné le procureur.
Alors pendant six années, Virginie Labrosse aura dû jongler pour cacher son terrible secret. «La spécificité de cette affaire est qu'entre 2001 et 2007, elle a dû gérer la congélation et la décongélation de ces corps», avait expliqué Henry-Michel Perret. Lorsqu’elle s’absentait du domicile familial, laissant seul son compagnon, la mère déplaçait les corps pour ne pas que celui-ci tombe dessus. «Elle les ressortait du congélateur, les plaçait dans un sac isotherme pour les cacher dans un cellier ou quelque part dans la cuisine. Elle les replaçait ensuite dans le congélateur en les entourant dans un sac plastique», a-t-il souligné. Après avoir tout avoué aux enquêteurs, elle s'était dite «soulagée» de livrer «un secret qu'elle ne pouvait plus porter». A présent elle va devoir en répondre devant un tribunal
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- 1. | 05/12/2011