Dette americaine Barack Obama appelle les Américains à se mobiliser
- Par Le Guide De La Critique
- Le 26/07/2011
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Lors d'une allocution télévisée prononcée lundi soir, le président américain a incité ses concitoyens à faire pression sur leurs élus au Congrès. Objectif : éviter que le pays ne se retrouve en défaut de paiement dans huit jours.
Si vous voulez une approche équilibrée pour réduire le déficit, faites-le savoir à votre élu du Congrès". Face aux tensions entre élus démocrates et républicains eu Congrès qui ne sont pour l'instant pas parvenus à se mettre d'accord sur le relèvement du plafond de la dette - qui a atteint en mai sa limite de 14.300 milliards de dollars, Barack Obama s'est directement adressé à ses concitoyens lors d'une allocution télévisée lundi soir. Car la vie quotidienne des Américains serait la première touchée si le pays devait entrer en défaut de paiement. Le gouvernement ne serait plus en mesure de verser les chèques mensuels de la Sécurité sociale, qui comprend l'aide aux personnes âgées et aux chômeurs, de verser les pensions des anciens combattants ou encore d'honorer ses contrats avec des milliers d'entreprises
Le peuple américain a peut-être voté pour un gouvernement divisé, mais il n'a pas voté pour un gouvernement qui ne fonctionne pas", a ajouté Barack Obama. Le président américain a donc appelé les "dirigeants des deux partis à parvenir à un compromis juste dans les prochains jours, susceptibles d'être adopté par les deux Chambres du Congrès, un compromis que je puisse promulguer". Barack Obama a notamment souhaité un compromis visant à réduire le déficit de 4.000 milliards de dollars. Il souhaiterait également que toutes les catégories de la société participent à l'effort de réduction des dépenses, ce que refuse une partie des élus républicains, parmi lesquels les conservateurs du Tea Party.
Solution obligatoire avant le 2 août
Une attitude qui a mené le débat sur la dette dans une impasse "dangereuse". "La triste vérité, c'est que le président a voulu un chèque en blanc il y a six mois, et qu'il veut un chèque en blanc aujourd'hui. Cela ne se produira tout simplement pas", lui a répondu John Boehner, le président républicain de la Chambre des représentants. Cœur du problème : les deux partis américains se renvoient mutuellement la responsabilité du blocage et travaillent chacun à des projets distincts de réduction des déficits. Si les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, défendent une hausse du plafond de la dette en deux fois, les démocrates, majoritaires au Sénat, sont favorables à une autorisation d'endettement qui puisse durer jusqu'à la présidentielle de 2012.
Mais le temps presse : si aucun accord n'est trouvé avant le 2 août, les Etats-Unis, première économie mondiale, pourraient se retrouver en défaut de paiement. Une première dans l'histoire du pays que refuse Barack Obama. "Faire défaut sur nos obligations serait un résultat risqué et irresponsable (...). Nous risquerions de déclencher une grave crise économique, une crise provoquée presque entièrement par Washington".
Face à cette incertitude, le dollar a chuté à son plus bas niveau depuis le 17 mars face au yen lors de l'ouverture de la bourse de Tokyo, mardi matin. Lundi, les marchés avaient déjà perdu du terrain: à New York, le Dow Jones a cédé 0,70% et le Nasdaq 0,56%, dans la foulée de pertes en Asie et en Europe
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