Crise de la dette pas de hausse d'impôts promet François Baroin

Crise de la dette pas de hausse d'impôts promet François Baroin

Invité ce lundi du journal de 20h de TF1, le ministre de l'Economie a affirmé sa confiance en la " politique budgétaire intelligente du gouvernement ", et assuré ne pas vouloir augmenter les impôts.
"Nous avons mené une politique budgétaire intelligente, nous allons la poursuivre pour protéger la croissance." Invité du 20h de TF1, le ministre de l'Economie François Baroin a affirmé sa volonté de maintenir le cap de la politique menée par le gouvernement. Objectif : réduire le déficit de la France, alors que la zone euro traverse une zone de turbulences. La crainte de la propagation de la crise de la dette se fait sentir, avec la chute des places boursières européennes et américaine ce lundi En évitant soigneusement les termes de rigueur et d'austérité, le ministre de l'Economie a assuré que Bercy "allait réduire les dépenses, mais pas augmenter les impôts", afin de réduire le déficit. "La France sera au rendez-vous de ses engagements vis à vis de ses partenaires", a promis le ministre. "Nous devons être déterminés et exigeants. En 2013, le déficit de la France sera le même qu'avant la crise de 2008", a-t-il poursuivi. Et ce, même si la croissance est inférieure aux prévisions. Bercy prévoit une croissance à 2% cette année, et 2,25 l'an prochain, alors que le FMI table sur 1,9%. Tirer les leçons de la crise de 2008 Balayant les craintes qui pourraient peser sur l'épargne des Français, François Baroin a qualifié le système bancaire français de "solide." "C'est notre force et nous allons nous appuyer dessus", a-t-il dit. A ceux qui voient d'un mauvais œil le coût du sauvetage de la Grèce, 300 milliards d'euros, François Baroin répond qu'il est "normal de préserver la monnaie unique et donc d'aider le pays." Néanmoins, pour le ministre, des leçons devront être tirées de ces tempêtes boursières : "La zone euro n'est pas suffisamment optimale, elle devra être plus rapide, plus efficace et répondre aux attentes des investisseurs." Concernant la dégradation historique de la note de la dette souveraine américaine, François Baroin a redit sa confiance en l'économie américaine, qui "règlera ses problèmes de déficit

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