Confrontation Affaire Banon-DSK
- Par Le Guide De La Critique
- Le 23/09/2011
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Selon les informations de LCI, le parquet de Paris a décidé de poursuivre ses investigations. Les deux protagonistes devraient être réunis prochainement dans les locaux de la police judiciaire pour une confrontation
Le parquet de Paris a décidé, selon les informations de LCI, de poursuivre les investigations dans l'affaire qui oppose Tristane Banon à Dominique Strauss-Kahn. Après une vingtaine d'auditions, dont celles de la plaignante et de DSK, et un rapport d'enquête de la brigade de répression de la délinquance à la personne de la police judiciaire parisienne, plusieurs solutions s'offraient au parquet de Paris : déclarer que les faits, qui remontent à 2003, sont prescrits, classer sans suite ou confier une information judiciaire à un juge d'instruction. Selon LCI, il a donc décidé de ne pas clore le dossier et a ordonné une confrontation entre les deux protagonistes. Tous deux devraient donc se retrouver dans les prochains jours dans les locaux de la police judiciaire
Tristane Banon, qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol, avait fait savoir elle-même jeudi qu'elle voulait être confrontée à celui qu'elle accuse pour qu'il lui dise face à face qu'il ne s'était rien passé. "La brigade m'a demandé si j'acceptais la confrontation, j'ai dit évidemment oui. Je voudrais qu'il soit en face de moi et qu'il me dise droit dans les yeux que ce sont des faits imaginaires. Je voudrais le voir me dire ça", a-t-elle déclaré jeudi sur RTL. Dominique Strauss-Kahn, de son côté, a porté plainte contre elle pour dénonciation calomnieuse.
Banon évoque d'autres témoignages
Sans donner de noms ni préciser si elle en avait fait part aux policiers, Tristane Banon a par ailleurs répété avoir reçu des témoignages de femmes la soutenant dans son combat et affirmant avoir été victimes de l'ancien favori à la présidentielle. "Elles me disent qu'elles ont eu des violences de la part de Dominique Strauss-Kahn, donc qu'elles savent que je dis la vérité, en tout cas qu'elles le pensent", a dit Tristane Banon, qui s'est dite consciente qu'il pouvait apparaître "un peu facile de dire juste qu'il y a des femmes" victimes, sans plus de détail.
Mais elle se refuse à "donner des noms alors qu'elles ne veulent pas que ça sorte". "Je pense que si l'affaire va devant un juge d'instruction puis devant une cour, les plaignantes vont avoir le courage" de porter plainte, a-t-elle poursuivi. "Tant qu'elles ne voient qu'une sorte de guerre médiatique dont la plaignante est quand même bien écorchée dans la presse, je comprends qu'elles n'aient pas envie
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