Confidence de Xavier de Ligonnès

C'est un document qui donne froid dans le dos. Soupçonné d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Nantes début avril 2011, Xavier de Ligonnès évoquait de funestes projets pour sa famille en janvier 2010. Dans ce mail à une femme qui a affirmé qu'elle était sa maîtresse et qui lui avait déjà avancé 50.000 euros, un prêt confirmé par la justice nantaise chargée de l'enquête, Ligonnès évoque ses gros soucis financiers. "Je n'en dors plus, je fais des insomnies presque chaque nuit avec des idées morbides (foutre le feu à la maison après avoir donné un somnifère à chacun, me foutre dans un camion pour qu'Agnès touche 600.000 euros)". "Je ne veux plus de cette vie de famille avec Agnès que je n'aime pas", ajoute-t-il. Affaire de Ligonnès : la police nantaise enquête dans le Morbihan Mandat d'arrêt international contre Xavier de Ligonnès La mère de Xavier de Ligonnès avait créé un groupe de prières "fermé" Un témoin a affirmé avoir reconnu Xavier de Ligonnès dans un village de l'arrière-pays niçois. Selon le quotidien Nice-Matin, le suspect aurait été formellement reconnu sur des photos par une boulangère du village, qui affirme l'avoir reçu jeudi. Affaire de Ligonnès : la police nantaise enquête dans le MorbihanDeux garagistes ont été entendus la semaine dernière par la police judiciaire de Nantes dans le cadre de l'affaire Dupont de Ligonnès, rapporte Ouest-France samedi. Mandat d'arrêt international contre Xavier de LigonnèsLe procureur de la République de Nantes a annoncé mardi qu'un mandat d'arrêt international avait été délivré à l'encontre de Xavier Dupont de Ligonnès, suspecté d'avoir assassiné sa femme et ses quatre enfants. La mère de Xavier de Ligonnès avait créé un groupe de prières "fermé"Geneviève Dupont de Ligonnès, la mère de l'homme recherché après l'assassinat de sa famille à Nantes, avait créé un "groupe de prières fermé" comportant "des risques de dérives sectaires". Publié le 10/05/2011 Ligonnès à sa mère : "Ne vous inquiétez pas"Le Journal du Dimanche rend publique une nouvelle lettre de Xavier Dupont de Ligonnès, recherché depuis la mort de sa famille et toujours introuvable. Une missive dans laquelle il demande à sa mère et à sa soeur "d'imaginer notre vie américaine", en promettant : "le temps va passer vite". Publié le 08/05/2011 La soeur de Xavier Dupont de Ligonnès lui dit de "se rendre à la police"Christine a enjoint son frère sur RTL à "se rendre à la police immédiatement", ajoutant que "si c'était vraiment lui, ce serait déjà fait". Publié le 04/05/2011 Xavier de Ligonnès, un homme aux nombreuses zones d'ombreLe père de famille recherché internationalement après la découverte des corps de sa femme et de ses quatre enfants dans la maison familiale de Nantes, est une personnalité floue. Publié le 24/04/2011 Sur la piste des dernières "traces de vie" de la famille LigonnèsLes recherches pour retrouver Xavier Dupont de Ligonnès, père dont la famille a été retrouvée assassinée, sont toujours vaines. Les enquêteurs se sont attachés lundi à démêler les nombreux témoignages sur les derniers jours de la famille, début avril à Nantes. Publié le 25/04/2011 Plus d'infosTous(8)Infos(8)Vidéos(0)Trier : Les plus récentsLes plus vusVue : 22 717 fois Un témoin a affirmé avoir reconnu Xavier de Ligonnès dans un village de l'arrière-pays niçois. Selon le quotidien Nice-Matin, le suspect aurait été formellement reconnu sur des photos par une boulangère du village, qui affirme l'avoir reçu jeudi. Vue : 14 054 fois Affaire de Ligonnès : la police nantaise enquête dans le MorbihanPublié le 14 mai 2011 Deux garagistes ont été entendus la semaine dernière par la police judiciaire de Nantes dans le cadre de l'affaire Dupont de Ligonnès, rapporte Ouest-France samedi. Vue : 7 060 fois Mandat d'arrêt international contre Xavier de LigonnèsPublié le 10 mai 2011 Le procureur de la République de Nantes a annoncé mardi qu'un mandat d'arrêt international avait été délivré à l'encontre de Xavier Dupont de Ligonnès, suspecté d'avoir assassiné sa femme et ses quatre enfants. Le parquet de Nantes a confirmé mercredi l'existence d'un tel écrit, précisant qu'il n'était pas daté sur le document en possession des enquêteurs. "A ce jour aucun élément nouveau n'a été recueilli permettant de localiser Xavier Dupont de Ligonnès", a ajouté le parquet. "La plupart du temps, je ne suis pas dans un rêve mais dans un cauchemar et je ne peux pas fuir, sauf, bien sûr, de façon radicale et définitive", écrit Xavier de Ligonnès à sa maîtresse, à qui il réclame 25.000 euros de plus. "Ma vie actuelle se terminera dans les quelques mois à venir si je ne trouve pas 25.000 euros immédiatement: je ne peux pas continuer à vivre sans payer les loyers, l'électricité, l'eau, les écoles, l'Urssaf, etc.", explique le père de famille dans ce mail dont de larges extraits, publiés mercredi sur le site de RTL, avaient déjà été exploités partiellement par plusieurs médias au mois de mai. "Je suis ruiné, au fond du trou, comme jamais je ne l'ai été", ajoute-t-il. Les "huissiers aux fesses" "J'ai 4 mois de loyers impayés, je n'ai pas pu payer l'école d'Arthur, ma voiture est tombée en panne, j'ai été obligé de demander à maman de quoi acheter des cadeaux de Noël aux enfants (et je dois la rembourser), je n'ai pas pu payer mes cotisations Urssaf et Assedic", énumère Xavier Dupont de Ligonnès, qui affirme avoir "de nouveaux huissiers aux fesses" et pouvoir être "expulsé de chez (lui) dès la fin de l'hiver". Les quatre enfants de Xavier Dupont de Ligonnès, âgés de 13 à 20 ans, ont été drogués avant d'être assassinés de plusieurs balles de 22 Long Rifle chacun. Leurs corps, ainsi que celui de leur mère Agnès, 48 ans, tuée de la même manière, ont été découverts dissimulés sous la terrasse du jardin de leur maison familiale nantaise. L'amie de Xavier Dupont de Ligonnès, chef d'entreprise dans le Val-d'Oise, avait lancé une procédure de recouvrement de dette contre son ancien amant pour le premier prêt de 50.000 euros. Après avoir reçu des mails de menace de Xavier Dupont de Ligonnès peu après la date présumée de cet assassinat familial située entre le 3 et le 5 avril, l'"amie" de M. de Ligonnès s'était rendue dans un commissariat de la région parisienne le lendemain de la découverte des corps pour dire ce qu'elle savait et demander à être protégée.