25 ans après le Meurtre de Nelly Haderer de l'ADN retrouvé
- Par Le Guide De La Critique
- Le 10/08/2011
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- Dans Actualités et événements
C'est un rebondissement de taille dans l'affaire Nelly Haderer, dont le corps avait été retrouvé dénudé et découpé en morceaux sur une décharge, dans la banlieue de Nancy, le 31 janvier 1987. Près de 25 ans après le meurtre de cette jeune femme de 22 ans, quatre profils ADN ont pu être retrouvés sur ses vêtements. Deux profils sont masculins, les deux autres féminins
Ordonnée par le juge d'instruction en charge du dossier à Nancy, Claire Carpentier, l'expertise a mis en évidence un profil ADN masculin grâce à du sang retrouvé sur le jean de la jeune femme. Un second profil ADN masculin a été découvert dans du sperme sur la culotte de la victime, mais il pourrait être celui de son compagnon d'alors. Parmi la quinzaine de scellés examinés par le laboratoire médico-légal de Bordeaux, une trace partielle d'ADN féminin a également été retrouvée sur le manteau de la victime. Enfin, un mélange de profils masculin et féminin, différents des autres traces retrouvées, a été identifié sur le jean.
Comparaison à venir avec les protagonistes
L'information judiciaire concernant le meurtre de Nelly Haderer avait été rouverte en 2009 afin de procéder à des analyses génétiques. Des comparaisons vont maintenant être faites avec l'ADN de différents protagonistes, dont celui de Jacques Maire, condamné en 2006 dans cette affaire puis acquitté en 2008, précise-t-on de source judiciaire. Jacques Maire, déjà mis en cause dans le meurtre en 1983 d'une autre jeune femme, Odile Busset, 20 ans, avait été mis en examen en janvier 1997.
Condamné à 15 ans de réclusion pour enlèvement, séquestration et meurtre d'Odile Busset, il avait été acquitté du meurtre de Nelly Haderer par la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle en novembre 2004. Mais en appel à Epinal (Vosges), il avait finalement été reconnu coupable en 2006 du second meurtre et condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Coup de théâtre quelques mois plus tard, en octobre, la cour de cassation décide d'annuler, pour vice de procédure, cette dernière condamnation. L'accusé a finalement été acquitté des deux meurtres en octobre 2008 par la cour d'assises de la Moselle
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